Difficulté d’élevage
L’élevage du tarin de Yarrell n’est pas toujours aisé et nombre d’amateurs se heurtent à des séries impressionnantes d’oeufs non fécondés. Il devrait être réservé à des éleveurs ayant déjà acquis un minimum d’expérience dans le maintien de tarins sud américains. Bien souvent, les femelles qui sont très farouches n’acceptent pas les mâles qu’on leurs présentent. Il convient de garder à l’esprit que ce tarin de Yarrell est présent uniquement dans la pointe est du Brésil, plus précisément dans la Baie de Bahia. Toutes les règles inhérentes à ce biotope doivent donc être respectées et transposées à l’élevage en captivité de ce merveilleux tarin. En règle générale, le tarin de Yarrell est très robuste et se compare facilement au tarin de Magellan. La température de maintien doit juste être un peu plus élevée et il est exclu de le laisser à l’extérieur en hiver. À condition de se déplacer, on peut dénicher des tarins de Yarrell en Europe mais évitez de les acheter en bourse et préférez toujours les acquérir directement chez des éleveurs. Les spécimens trop grands, ayant la zone péri-anale blanche ou encore des calottes non symétriques ne sont pas recherchés et la plus grande méfiance doit être apportée lorsque l’on fait face à des variantes Zorro. Un point bien souvent négligé est l’importance du dessin alaire. Alors au risque de me répéter, n’oubliez pas que les tarins de Yarrell mâles et femelles ont les rémiges primaires N°1 et 2 non marquées du fameux miroir jaune.