Difficulté d’élevage

L’élevage du tarin de Yarrell n’est pas toujours aisé et nombre d’amateurs se heurtent à des séries impressionnantes d’oeufs non fécondés. Il devrait être réservé à des éleveurs ayant déjà acquis un minimum d’expérience dans le maintien de tarins sud américains. Bien souvent, les femelles qui sont très farouches n’acceptent pas les mâles qu’on leurs présentent. Il convient de garder à l’esprit que ce tarin de Yarrell est présent uniquement dans la pointe est du Brésil, plus précisément dans la Baie de Bahia. Toutes les règles inhérentes à ce biotope doivent donc être respectées et transposées à l’élevage en captivité de ce merveilleux tarin. En règle générale, le tarin de Yarrell est très robuste et se compare facilement au tarin de Magellan. La température de maintien doit juste être un peu plus élevée et il est exclu de le laisser à l’extérieur en hiver. À condition de se déplacer, on peut dénicher des tarins de Yarrell en Europe mais évitez de les acheter en bourse et préférez toujours les acquérir directement chez des éleveurs. Les spécimens trop grands, ayant la zone péri-anale blanche ou encore des calottes non symétriques ne sont pas recherchés et la plus grande méfiance doit être apportée lorsque l’on fait face à des variantes Zorro. Un point bien souvent négligé est l’importance du dessin alaire. Alors au risque de me répéter, n’oubliez pas que les tarins de Yarrell mâles et femelles ont les rémiges primaires N°1 et 2 non marquées du fameux miroir jaune.





Carduelis yarrellii

Les tarins de Yarrell

Nous élevons des tarins de Yarrell depuis 2006 et attachons la plus grande importance à la posture ainsi qu’aux dessins de cette espèce. Le tarin de Yarrell mâle doit être jaune très lumineux sur l’ensemble du corps sans montrer la moindre trace orange. Le dos, les épaules et la nuque sont légèrement plus verts. Les miroirs alaires, l’attache des caudales, le croupion, les cuisses et la zone péri-anale sont jaunes. La calotte, les moyennes couvertures, les rémiges alaires et caudales sont noires. Les pattes sont oxydés. Le bec est gris perle. Nous recherchons des mâles ayant tous les dessins symétriques. La calotte commence au plus bas de la mandibule supérieure et coupe l’avant de l’oeil en sa partie inférieure. Sur la partie arrière, la calotte recommence au centre de l’oeil et continue jusqu’en haut de la nuque. La partie inférieure de l’oeil est délimité par du jaune. On doit toujours apercevoir le dessin typique des joues. Le dessin du miroir alaire doit attirer toute l’attention. Les deux premières rémiges primaires sont dépourvues du miroir alaire, la troisième est légèrement marquée de jaune, les suivantes sont toutes marquées du miroir alaire. Les extrémités des rémiges tertiaires sont marquées d’ourlets jaunes au nombre de 6. Les extrémités des rémiges secondaires sont finement marquées de jaune et forment un dessin linéaire lorsque l’aile est fermée tandis que les extrémités des rémiges primaires sont entièrement noires. L’épaule noire est barrée de deux lignes jaunes. Le miroir alaire forme un V lorsque l’aile est fermée. Chez les femelles, nous recherchons des spécimens alliant élégance et robustesse. Les pattes et les ongles sont toujours oxydées et jamais roses.

Disponibilité

Nous élevons et sélectionnons des tarins de Yarrell depuis 2006 et disposons régulièrement de sujets pour la cession. Nous pratiquons généralement 3 tris sélectifs qui nous permettent de placer plus rapidement les tarins de Yarrell dans les nouveaux élevages. Le premier tri a généralement lieu en mars, le second en juillet et le troisième en octobre. C’est lors de ces périodes que nous disposons d’un maximum de choix dans cette espèce. Nous n’élevons pas de tarins de Yarrell en mutation de couleur mais disposons de la mutation de dessin Zorro. Pour vérifier nos disponibilités en Yarrell, merci de nous contacter sur jonathan.hoy@orange.fr

Expositions nationales et internationales

Un de nos tarins de Yarrell a participé au Championnat du Monde COM 2010.

Certains sujets seront vraisemblablement exposés au Championnat de France UOF en 2011.

Notes

Dans la liste des classes COM, les tarins exotiques en phénotypes sauvages sont jugés toutes espèces confondues en classe individuelle et en classe Stam. Dans la liste des classes UOF, le tarin de Yarrell partage les classes mâle, femelle et Stam avec le tarin des Andes, le tarin à gros bec, le tarin sombre ainsi le tarin des pins. Allez comprendre...